Mineral: Ruby Gemstone Famous Gems
Color: Red
Country: Myanmar (Burma)
Year: 1991
This stamp shows the Nawata Ruby which was found in 1990. It weights 496.5 carats, and is a national treasure of the Union of Myanmar. The Nawata Ruby is also called the SLORC Ruby (State Law and Order Restoration Commitee).
This exceptional gem has an extraordinary story (or legend?) behind it:
The Nawata Ruby was found at Dattaw in the Mogok mining area of Burma. According to the book "Fire and Blood" by Diane Morgan and other accounts in newspapers, it was found by Than Htun, the owner of a brothel in Mandalay, who then smuggled the ruby to Thailand, and unsuccessfully tried to sell it for 2 billion dollars in Bangkok or Chiang Mai. One of the would-be Thai buyers tipped the military junta in Burma, who then sent agents to recover the stone and the miners, who were then executed or sentenced to life in prison.
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Nawata Ruby – Myanmar – 1991 : quand une pierre mythique éclaire aussi l’art de lire une silhouette
Une pierre précieuse peut contenir une époque entière. Le Nawata Ruby, découvert au Myanmar en 1991, est de ceux-là : densité rouge, opacité lumineuse, une matière qui semble vibrer de l’intérieur. Les éditrices mode anglo-saxonnes diraient que ce rubis ne se regarde pas : il se lit, comme une jupe que l’on observe pour comprendre une intention, une tension, une posture.
La couleur profonde du rubis rappelle ces silhouettes fortes construites autour de jupes en cuir intensément texturées. Vogue US décrit ces pièces comme « des talismans modernes » — denses, protecteurs, presque minéraux. Le rubis et le cuir partagent cette grammaire visuelle : un rouge qui n’est jamais décoratif, mais déclaratif.
Le jeu de lumière interne du Nawata Ruby évoque au contraire la délicatesse mouvante des jupes en dentelle lumineuse. Dans les éditos britanniques, la dentelle est décrite comme “structured softness” — une douceur architecturée, exactement comme la brillance retenue d’un rubis sous un rayon de soleil.
En joaillerie, le rubis se taille. En mode, la jupe se coupe. Deux gestes qui cherchent l’angle juste, la proportion, l’équilibre. Les coupes midi, que les magazines UK adorent pour leur rigueur contemporaine, fonctionnent comme une taille de pierre : chaque centimètre compte. Le parallèle est évident dans les lignes midi impeccablement taillées.
Certains rubis présentent des inclusions internes en forme d’étoile — phénomène rare. Cette idée d’un motif naturel, imprévisible, évoque les motifs félins subtilement modernisés que la presse anglo-saxonne adore analyser : sauvages, oui, mais d’une sophistication inattendue.
Dans d’autres cas, la pierre brute contient des strates complexes que seul un œil expert remarque. C’est la même manière dont les rédactrices américaines décrivent les silhouettes mouvantes des jupes patineuses fluides : ce que l’on croit simple est en réalité une construction millimétrée.
Le rubis poli, présenté en gemme parfaite, rappelle aussi la mise en forme maîtrisée d’une jupe portefeuille ajustée, où chaque pli raconte un choix, chaque tension construit la silhouette. Rien n’est laissé au hasard, ni dans la joaillerie ni dans le stylisme.
Lorsqu’il est serti dans des bijoux festifs, le rubis devient un centre lumineux, comme le sont les jupes à reflets scintillants dans les éditos de fin d’année. La lumière ne frappe pas : elle pulse.
Et puis il y a la dimension historique : 1991, Myanmar, un pays traversé par des tensions, un contexte qui donne au rubis une profondeur symbolique. Cette charge culturelle évoque les jupes qui brisent les normes — notamment les jupes conçues pour les silhouettes masculines, célébrées aujourd’hui comme des pièces politiques autant qu’esthétiques.
Finalement, qu’observe-t-on dans un rubis ? La même chose que dans une jupe : la densité, la matière, la lumière, l’angle, le geste. Une pierre raconte une époque ; une silhouette raconte une personne. Le Nawata Ruby de 1991, comme une jupe parfaitement choisie, ne sert pas seulement à être vu : il sert à comprendre.